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    Début Juillet, GlobalSportsJobs a rencontré 5 professionnels senior de la British Olympic Association afin de vous apporter un éventail de perspectives et de conseils de carrières sur différentes fonctions au sein de l’organisation. Nous avons une bonne compréhension de ce que travailler dans chaque département signifie et durant les 5 prochaines semaines, vous pourrez avoir accès à une série d’articles dans lesquelles vous pourrez également comprendre ce que cela représente de travailler pour la plus grande équipe de sport de Grande Bretagne.

    Partie 1 : Mark England, Chef de Mission

    Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre carrière jusqu’à présent et comment en êtes-vous arrivés à devenir Chef de Mission pour la Team GB ?

    Mark England : J’ai été très chanceux car j’ai toujours travaillé dans le sport. J’ai effectué un cursus et une certification en Recreation Management a l’université de North London et depuis, j’ai toujours été impliqué dans les loisirs. J’ai travaillé pour un certain nombre d’instances locales et j’ai travaillé pour le GB Sports Council à Londres, j’ai ensuite été Directeur de Sport & Recreation à Glasgow où j’étais plus particulièrement en charge des évènements majeurs, de la communauté et du développement du sport. Je suis ensuite retourné à Sport England en tant qu’Assistant Directeur des Centres Nationaux, qui sont l’endroit où mon engagement dans le sport de haut niveau a commencé à voir le jour. J’ai ensuite été consultant. J’ai réalisé un grand nombre de travaux pour la British Olympic Association (BOA) en 2001. J’ai ainsi été suffisamment chanceux pour aller à sept olympiades, été et hiver confondus. J’ai été Chef de Mission pour la Youth Team de Grande-Bretagne à douze reprises et Chef Adjoint à sept occasions pour la Senior Team. C’est donc un privilège immense d’être Chef de Mission pour Rio 2016.

    Quelles sont vos principales responsabilités et quel est votre objectif prioritaire ?

    ME : A Rio de Janeiro, pendant les Jeux Olympiques, ma responsabilité est de mener la délégation mais ma fonction de Directeur des Services des Sports pour la BOA signifie aussi que, depuis Mai 2010 qui était notre première visite à Rio avec certains Chefs d’Equipe, j’ai été impliqué dans le planning quotidien et opérationnel pour fournir un agenda clair et précis pour la délégation britannique aux jeux de Rio. Depuis, nous avons mis en place un plan et une stratégie pour s’assurer que les athlètes britanniques aient les meilleures chances de réussite à Rio. Grace à UK Sport et la chance, nous avons un fantastique camp d’entrainement à Belo Horizonte. Nous avons un plan opérationnel très souple et complet pour Rio de Janeiro pendant les jeux qui compte notamment un centre de performance extérieur à la British School. Tout cela nous procure un avantage compétitif par rapport à d’autres Comités Olympiques Internationaux.

    Comment cela a-t-il impacté votre préparation et management des athlètes ?

    ME : Ça n’a pas vraiment été le cas selon moi. Ce que le Brésil essaye d’accomplir est deux choses. La première est d’accueillir les premiers Jeux Olympiques en Amérique du Sud et de ce fait, l’expertise technique inhérente au pays n’existe pas nécessairement. Ils ont importé cette expertise, beaucoup de personnes ayant travaillé pour Londres 2012 par exemple. Nous procédons d’une façon complètement diffèrente au Royaume-Uni, peut-être que cela forme nos attentes que tout doit être prêt 12 mois avant le début alors que le comité organisateur au Brésil pense peut-être que puisque les Jeux commencent le 5 Aout, tant qu’ils ont rempli toutes les missions et tâches avant cette date, ils auront fait les choses en temps et en heure. Nous devons juste comprendre que leur comité d’organisation fait les choses légèrement différemment. Afin de préparer nos athlètes, notre staff support et notre délégation pour cela, il faut un programme de formation et d’éducation solide pour qu’ils soient au fait des infrastructures de transports, du Village Olympique, qui est d’ailleurs le meilleur village dans lequel j’ai eu l’occasion de me rendre. Les lieux de compétitions sont sensationnels. Rio de Janeiro et le Brésil vont livrer des jeux fantastiques, très différents mais pas moins excitants, flamboyants et, j’en suis sûr, couronnés de succès.

    A quoi ressembleraient des jeux réussis pour la Team GB et la BOA à Rio 2016 ?

    ME : Et bien, la réussite sera mesurée selon différents critères. Premièrement, nous y serons pour gagner des médailles mais également pour s’assurer que chaque athlète puisse réaliser sa meilleure performance en donnant le meilleur de lui-même. Si les athlètes atteignent leur meilleur niveau alors le tableau des médailles se remplira tout seul. Nous ne sommes cependant pas assez naïfs pour penser que le tableau des médailles ne compte pas. Pour moi, donc, je pense qu’il y a un talent suffisant dans l’équipe, il y a suffisamment de qualité pour écrire l’histoire. Il y a assez de potentiel pour rentrer à la maison avec plus de médailles que celles remportées dans les jeux à l’étranger avant, ce qui place donc les 47 médailles de Pékin comme le seuil minimum. Nous sommes en mesure d’écrire l’histoire et de réaliser ce qu’aucun comité olympique national n’a réalisé auparavant, ce qui est de gagner plus de médailles après avoir été hôte. Cela voudrait dire gagner plus de 65 médailles.

    Finalement, quel conseil souhaiteriez-vous donner aux personne qui ne sont pas nécessairement des athlètes mais qui aimeraient travailler lors de futurs Jeux Olympiques ?
    ME :
    Il existe de fantastiques opportunités pour être impliqué lors d’événements majeurs et multisport. Ces derniers continuent de grandir et la complexité des compétitions également. De ce fait, nous sommes toujours à la recherche de personnes compétentes en logistique, de personnes avec une bonne compréhension et expérience de tournois sport et multisports. L’opportunité de réaliser son ambition de faire partie du programme Olympique, que ce soit en marketing, branding, communication ou presse et media, en plus d’être au cœur de la bulle du Village Olympique durant les jeux, il existe un nombre extraordinaire d’opportunités. J’essaye désormais d‘aider les personnes qui tentent d’intégrer l’industrie. Vous devez gagner vos propres gallons, travailler volontairement et sortir de votre zone de confort pour prouver votre envie de travailler sur des compétitions multisports et ainsi acquérir cette expérience. Une fois que c’est chose faite, nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir de nouvelles personnes nous rejoindre pour le prochain train qui sera principalement axe sur l’Asie avec les Jeux Olympiques d’Hiver 2018 de Pyeongchang et ceux de Pékin en 2022, sans oublier Tokyo et Jakarta entre les deux. Cela fait de cette partie du monde une priorité absolue pour nous et nous serions ravis de rencontrer des personnes qui ont de l’expérience en ayant travaillé là-bas.

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