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    Thomas Remoleur [square]Pourriez-vous commencer par vous présenter ainsi que votre parcours ? Qu’est-ce qui vous a poussé vers le domaine du sport ?

    J’ai débuté ma carrière professionnelle comme kiné. Puis j’ai repris des études (Master de Sciences politiques) pour pouvoir éventuellement travailler dans la politique car cela me passionnait. J’ai eu ensuite la chance d’intégrer le cabinet de la Ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot-Narquin, comme conseiller technique en charge des professions paramédicales puis en charge du sport, en 2009 et 2010. Mes deux passions étaient réunies : le sport et la politique. Fin 2010, j’ai rejoint le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), comme directeur des relations institutionnelles. Fin 2013, j’ai eu envie de monter ma propre société, j’ai donc quitté cette institution qui m’aura énormément appris. Et voilà qu’avec mon associé, Pierre Messerlin, un ancien de cabinet ministériel également, nous avons créé Olbia Conseil. Nous accompagnons nos clients (fédérations sportives, collectivités locales, comités de candidature /d’organisation) dans tous leurs projets stratégiques en apportant nos compétences, des idées et notre réseau.

    Comment décririez-vous votre métier et quelles difficultés rencontrez-vous ?

    Même si les choses ne peuvent être aussi figées dans une petite structure comme la nôtre, je m’occupe davantage de la prospection et de la communication via notamment les réseaux sociaux, notre blog (olbia-leblog.com) et notre newsletter, ainsi que certains contrats dont je m’occupe plus spécifiquement.
    Notre société ayant 1 an et demi, les difficultés rencontrées sont celles auxquelles font face tous les « jeunes » entrepreneurs. De plus, étant donné que nous n’avons que très peu de concurrents, le marché que nous visons doit être « éduqué ». En effet, nos prospects n’ont pas tous le reflexe de faire appel à une société de conseil. Nous avons donc un grand travail d’évangélisation à faire !

    Quel avenir voyez-vous pour votre métier ?

    De quel métier parlez-vous ? Celui d’entrepreneur ? J’encourage tout ceux qui sentent qu’ils ont ça au fond d’eux à se lancer. Quel métier vous offre la possibilité de prendre un petit-déjeuner avec un prospect, d’écrire un article pour votre blog à 10h, d’avoir une réunion avec un de vos clients à 11h, de déjeuner avec un président de fédération, de donner un cours en début d’après-midi puis de partir en déplacement en province pour présenter une reco tout en faisant votre compta dans le train ? C’est passionnant et chaque jour est différent.

    Quels seraient les conseils que vous donneriez aux personnes souhaitant travailler dans l’industrie du sport ? Quels conseils reçus vous ont permis de grandir dans cette industrie ?

    En tant que responsable de la spécialité Sport d’une école de commerce en alternance (PPA), je suis confronté régulièrement aux questions des étudiants sur ce sujet. D’ailleurs, j’ai conçu le programme de cours pour y répondre au mieux. Je suis convaincu que pour réussir dans cette industrie, et surtout pour ceux qui souhaitent l’intégrer aujourd’hui, il faut parler anglais, être curieux et s’intéresser aux gens, leurs jobs, leurs structures et à tous les grands sujets du sport français. Comment vivre dans ce milieu professionnel sans savoir ce qu’il se passe à la FIFA ? Sans connaître les grands étapes et les grands enjeux de la future candidature de Paris aux JOP 2024 ? Sans comprendre les problématiques du sport pro en France ?

    Quels sont les ingrédients de votre succès ?

    Je ne sais pas si on peut parler de succès mais en tous cas, mon métier m’épanouit et c’est le principal. Si c’est le cas, c’est parce que le sport, ses arcanes, ses enjeux et ses acteurs m’intéressent, tout comme l’entreprenariat. Pour réussir, il faut être épanoui et pour être épanoui, il faut être passionné. En tous les cas, c’est comme ça que je fonctionne !

    Quel a été le moment clef de votre carrière ?

    Le jour où j’ai repris des études pour changer de métier. Cela a été dur mais je ne l’ai jamais regretté. Et puis, avoir été auprès de Roselyne Bachelot, à Knysna, lors de la grève du bus de l’équipe de France de foot en 2010 aura été un moment d’une intensité incroyable. J’ai appris en 10 jours autant qu’en 10 ans ! Je n’oublie pas non plus une autre expérience passionnante : les 3 semaines des JO de Londres 2012 lors desquels j’accompagnais partout et sur toutes les épreuves le président du CNOSF.

    Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier dans votre carrière ?

    La création d’Olbia Conseil. L’avenir nous dira si c’est une réussite mais c’est en tous cas une expérience passionnante partagée avec mon associé.

    Qui a été votre plus grande source d’inspiration dans votre carrière et pourquoi ?

    Mes différents postes dans le sport m’ont permis de rencontrer des gens formidables, intéressants et enrichissants. Mes boss bien sûr, Roselyne Bachelot et Denis Masseglia, le président du CNOSF. Mais également Jean-François Lamour (champion olympique de sabre et ancien ministre des sports) et David Douillet (champion olympique de judo et ancien ministre des sports), qui sont un peu nos « mentors » à Pierre et moi. J’ai également une pensée pour Fabrice Alexandre, directeur associé de Communication & Institution, un de nos partenaires, qui est à l’origine de notre réflexion sur la création d’Olbia. Et beaucoup d’autres bien sur, j’espère qu’ils ne m’en voudront pas de ne pas les citer.

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